I have been particularly quiet of
late. On Facebook. On Twitter. On my blog, An
Unscripted Life of Words. And paired with that quietness has been a certain
restlessness. I am in extremity.
Perhaps it’s not so much that I am
in extremity, but it has kind of felt like that. I’ve felt like my wheels are
spinning, that I’m moving along aimlessly, without a destination. But there is
a destination —
that hasn’t really changed. What has
changed is the trajectory. If I wish to still move confidently in the direction
of my dreams, it is time for me to make a change.
When I moved to Sherbrooke in January
2010, I was heady in love and hoping that Sherbrooke would be my home forever. But
when the love ebbed, I was left wading through the love embers, trying to find
my way. I was single again and alone in a city that had become a place where I’ve
just been putting in time. That was easy to do because I threw myself headfirst
into my writing, painting and music. And good things happened. But whenever the
opportunities came along to get out of Sherbrooke — a new exhibit at the Musée national des beaux-arts du Québec, a road trip with friends,
festivals in Montréal or Trois-Rivières —
I’d jet. I’ve spent little time at my “home” in Sherbrooke. Perhaps that’s because
Sherbrooke is no longer home.
I so desperately wanted to bloom
where I was planted, but I had long ago disconnected myself from this city. And
perhaps I never really belonged. So now I must look ahead to the future, to a
new city, to a new home. I haven’t quite decided on where, although the list
has been narrowed down to five destinations. And I’m not in a rush, but I have begun
the process of divesting of what I don’t need. Wherever I end up, I hope you’ll
still come along for the ride.
* * *
Silence. Peut-être vous remarquez qu’il y a moins de mises à jour
sur ma page Facebook et sur Twitter. Le dernier article publié sur mon blogue
date du 20 juillet dernier. Ce « silence » est accompagné d’une certaine
inquiétude. Je suis à bout de nerfs.
J’exagère un peu. Je ne suis pas à bout de nerf même s’il me semble l’être.
Mais depuis longtemps je sens comme si je tourne en rond. Je marche sans but,
sans destination. Mais il y a toujours une destination, parfois cachée,
parfois floue. C'est la trajectoire qui a changé. Alors, comme conseille
Henry David Thoreau, je fais de mon mieux pour vivre dans le moment présent et
de me lancer au-devant de chaque vague. Il faut que ça bouge !
Lors de mon déménagement à Sherbrooke en janvier 2010, j’étais éperdument amoureux et
pensais y habiter jusqu’à la fin de mes jours. C’était ça l’amour ! Quand la
flamme de cet amour s’est éteinte, je pataugeais dans ses cendres afin de retrouver
ma voie. Encore une fois célibataire, j’étais seul dans une ville où je me
sentais mal à l’aise. Pour « éviter » ce malaise, je me suis consacré
à l’écriture, à la musique et à la peinture — avec de bons résultats ! Mais il m’était
facile de fuir Sherbrooke lorsque l’occasion s’est présentée : une
nouvelle exposition au Musée national des beaux-arts du Québec, des festivals divers à travers le Québec, des
soupers entre ami(e)s à Québec ou à Montréal ou à Ottawa. J’ai passé très peu
du temps chez moi à Sherbrooke. Pourquoi ? À
Sherbrooke je ne suis plus « chez moi ».
Je pensais sentir comme originaire de Sherbrooke, comme chez moi, mais il y a
longtemps que je me suis déconnecté de la ville. Maintenant la décision est prise : je veux recommencer à zéro,
me retrouver ailleurs, dans une autre ville. Où ? Je ne sais pas
encore, mais il y a cinq villes qui se trouvent sur ma liste de destinations
possibles. Oui, je déménage encore, mais je ne suis pas pressé, ce qui me
permet de, tranquillement, dépouiller de tout ce que je n’en ai plus besoin.
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