Monday, May 28, 2012

De l'espoir

Plus ça change, plus ça fait rien … L’espoir va et vient comme la nuit déplace le jour. Je veux que l’espoir devienne mon compagnon de vie, qu’on purge ensemble une peine de durée illimitée.

Samedi dernier (le 26 mai) était un beau jour ensoleillé. J’allai au parc du Mont Orford pour faire une randonnée pédestre. Avant de commencer la montée, je regardai vers le sommet. Je soupirai. Je me demandais si j’étais vraiment prêt à monter au sommet, situé à une altitude de 850 mètres. Etant donné qu’il me prit 25 minutes en auto pour me rendre au parc, et vu que j’étais déjà là, il fallait que j’allasse de l’avant. Alors à vos marques ! Prêt ? Partez !

Au cours des dix derniers jours, c’était la troisième fois que je parcourus les pentes escarpées au Mont Orford. Je ne profitais pas des sentiers moins abrupts. Non, moi je figurais parmi les plus téméraires, toujours prêt, comme je disais tantôt, à parcourir les pentes escarpées. La montée cette fois-ci semblait être un peu plus difficile qu’auparavant, et, souvent à bout de souffle, je m’arrêtai plusieurs fois pour respirer. Lorsqu’il faisait beau, et il faisait beau ce jour-là, la vue indescriptible des Cantons de l’Est en valait le détour.


Au sommet du Mont Orford, je ressentais un calme réjouissant. Dernièrement, l’incertitude me dominait, d’une façon accablante, comme si je ne savais pas comment aller de l’avant. Il était certain, que je n’étais pas au sommet du Mont Everest, mais là, au sommet du Mont Orford, je sentais comme si j’avais le monde sur le bout du doigt. Et l’incertitude refluait.

En fin de journée, j’avais un peu mal aux jambes, mais c’était un « bon » endolorissement qui me faisait rappeler du bon entraînement entrepris le matin, et de la beauté qui nous entourait. Et au coucher du soleil, je me souvenais de la beauté de ce jour, content que l’espoir m’accompagnât toujours !

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